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J'ai ét é accept ée en classe préparat oire à Orléans. Certains camarades me paraissaient vraiment adultes: ils avaient quat re ans de plus que moi. Étant la plus jeune, j'ai ét é élue cc Miss Bizut h ». Scolarisée en internat, j'ai beaucoup plus t ravaillé que les années précédent es, car je n'avais pas le choix. Lorsque je rentrais chez mes parents le weekend, j'aurais bien aimé voir mes anciens amis qui avaient opté pour des cycles d'ét udes courtes ou t ravaillaie nt déjà, maisje devais apprendre, réviser et me ménager.

Je ne cuipabiiisais absoiument pas ! j'ai découvert la routine du produit lancé et du travail t echnique sur les produit s d'assurance-prévoyance, ou encore du suiv i de gamme. L'absence d'innovation majeure m'ennuyait t erriblement! Dans l'en t reprise, la mobili t és' envisageait t ous les trois ans. je ne t enais plus en place. Ce projet m'avait fait connaître et apprécier, voire gagner en visibilit é. Je voulais progresser, devenir chef de service... ou partir. J'avais entendu parler d'un projet de création d'entreprise au sein du groupe par les réseaux internes queje m'étais constitués.

Trois autres téléspectatrices plus âgées évoquent leur it inéraire; il s'agit d'Arlette Tardif (adjointe à la mairie de Rennes), de Mesdames Débats etBachelot. Participe au débat Élisabeth Badinter pour son dernier livre Émilie, Émilie, /'ambition féminine (Flammarion), où elle analyse l'ambit ion de Madame du Châtel et et Madame d'Épi nay. Élisabeth Badinter souligne l'aspect péjorat if de l'ambit ion, analyse la réussite de sa vie par rapport à l'angoisse de mort et donne quelques exemples des difficultés rencon trées par les femmes sortant des mêmes écoles que leurs collégues masculins.